De quelques jardins particuliers…
Les recommandations évoquées dans les pages qui leur sont consacrées doivent être évidemment ajustées en fonction des usagers du jardin. Nous avons expliqué par ailleurs pourquoi nous pensons qu’il vaut mieux les adapter en fonction des usagers et non en fonction des publics (au sens de ces catégories – “les vieux”, “les enfants autistes”, “les malades Alzheimer”… qui très facilement enferment et caricaturent).
Ce travail d’ajustement doit donc impérativement se faire par et avec les usagers réels du jardin par des personnes (professionnels, proches…) qui les connaissent et vivent avec eux au jardin. C’est la seule garantie solide que cet ajustement ne provoquera pas un appauvrissement du jardin mais au contraire permettra à ces personnes-là de mieux le vivre et de mieux le vivre comme leur jardin.
Soulignons enfin que dans bien des situations, c’est moins le jardin lui-même qui est à adapter à tel ou tel public que certains de ses aménagements, ainsi que les activités que l’on va y mener. Centrer l’ajustement d’un jardin thérapeutique autour des activités est essentiel : cela permet de garder un “jardin universel”, apte à accueillir toutes les personnes – que des activités ajustées conduiront à profiter pleinement du jardin.
Toutes ces précisions données, voici quelques exemples de recommandations essentielles liées à quelques jardins particuliers [pour des recommandations plus complètes, voir les forums, les échanges entre professionnels, les livres – notamment celui de Juliette Pellissier en français et celui de Clare Cooper Marcus (Therapeutic Landscapes) en anglais –, les articles spécialisés, etc.).] :
– Un jardin ajusté aux enfants
– Un jardin pour les personnes malades
– Un jardin pour les personnes âgées ?
– Un jardin pour réduire les handicaps
– Un jardin propice à la rééducation
– Un jardin prothétique en cas de troubles cognitifs
– Un jardin pour les soins palliatifs
– Un jardin à l’intérieur [à venir]