Informer, communiquer : quelques recommandations
Quelques exemples de recommandations, ici particulièrement liées à la communication concernant le jardinage écologique – celles plus précisément liées à la dimension thérapeutique du jardin et du jardinage feront ultérieurement l’objet d’une page spécifique.
Anticiper en faisant la liste des principaux sujets à évoquer : depuis le « pourquoi un jardin thérapeutique ? » jusqu’aux différents aspects de son entretien écologique (voir « Prendre soin du jardin : les pratiques ») en passant par les questions de sécurité (les insectes, les risques de chute, etc.).
Proposer un maximum de supports différents (réunions, ateliers, plaquettes, panonceaux, articles, sites, etc.), à des moments différents, pour maximiser les chances de toucher tout le monde de façon adaptée à chaque personne.
Ne pas sous-estimer (et donc les anticiper, les “travailler”) la force de certaines représentations : la terre, les feuilles, « c’est sale » ; les « mauvaises herbes » doivent être éliminées ; les « déchets verts » ne servent à rien ; la majorité des insectes sont des nuisibles ou des ravageurs ; les taupes mangent les arbres par les racines et les abeilles viennent boire notre pastis… (La pédagogie n’exclut pas l’humour.)
Privilégier toujours, dans nos explications, les aspects dont on mesure qu’ils seront probablement positifs pour le plus grand nombre de personnes : l’herbe tondue plus haut permet d’éviter un peu les pissenlits et la mousse ; le paillage gratuit, réalisé avec les tailles, permet d’économiser sur le désherbage…
Selon les gens et les publics, insister sur certains aspects : économiques, thérapeutiques, ludiques, intrigants, familiers (par exemple : plaisir à revoir les « fleurs d’antan » – bleuets, coquelicots…), scientifiques (les études…).
Mettre en valeur et favoriser tous les aspects liés au plaisir, au jeu, au partage, provoquant les rires, les émotions, les échanges… C’est une dimension essentielle.
Utiliser les ateliers pour recevoir l’information d’une autre source. En effet, la nécessité de communiquer sous différentes formes est l’occasion de créer des liens avec des personnes extérieures…
S’appuyer sur les événements, sur les pratiques de dons, d’échanges, etc. (de plantes, légumes, fruits, fleurs…) qui permettent de communiquer sur le jardin, sur les activités, sur les pratiques.
Proposer des films, bande-dessinées, revues, brochures… Les mettre à disposition des usagers.
Organiser des visites : il est toujours très pédagogique d’aller dans des jardins constater les bénéfices de certaines pratiques, les merveilles que des jardiniers réalisent avec beaucoup de passion et peu de moyens (financiers et mécaniques).
Ne pas hésiter, les premières années en tout cas, à placer des panneaux dans des endroits stratégiques du jardin pour expliquer les pratiques liées à ce qu’on peut voir.
Essayer de transformer nos outils et supports (livre de bord du jardin, fiches d’évaluation, plans du paysagiste…), en supports pédagogiques et en éléments d’informations.
Ne jamais oublier de mettre en valeur ce qui est réalisé. Un jardin thérapeutique représente un sacré défi, et donc un beau succès ! Un succès qui peut faire d’autant plus de bien à ceux qui l’ont réalisé qu’il est porté à la connaissance des autres, peut servir de modèle, être à l’origine d’un article, de partenariats avec des personnes extérieures à l’institution, etc.
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Voir aussi :
Un jardin hospitalier (et accueillant)
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Informer, communiquer : quelques recommandations