Conception – design – d’un jardin thérapeutique
La conception – design – d’un jardin thérapeutique a ceci de très particulier qu’elle appartient (qu’elle en ait conscience ou non) au vaste champ de l’écopsychologie et qu’elle s’inscrit à la croisée de deux domaines : celui des jardins et celui du prendre-soin.
D’où les chemins nombreux et variés que nous parcourons dans les pages de ce site consacrées aux principes, à la démarche, aux recommandations, aux pratiques…
Des principes indispensables : pour que le prendre-soin puisse accroître ses actions et potentiels thérapeutiques à travers le jardin, les relations qu’il offre (avec les êtres vivants autres qu’humains notamment) et les activités qui y sont menées. Pour que le jardin puisse ainsi être support et sujet de prendre-soin.
Une démarche (de création) particulière : dont le but est d’être, en soi, thérapeutique, de favoriser l’investissement des futurs usagers, de nourrir le futur jardin de leur énergie, de leurs connaissances, de leurs désirs – et de les nourrir, eux, de ce que le jardin porte comme énergie, comme nouvelles relations et nouveaux horizons.
Si la démarche n’est pas centrée sur les personnes, n’est pas participative, autrement dit si le jardin atterrit là, d’en haut, d’un coup, il gâche une partie de sa nature de jardin de prendre-soin, et risque même pire : de signifier à ses futurs usagers qu’on ne fait pas grand cas de leur jardin.
Des recommandations précises : pour que le jardin puisse être leur jardin, il faut a minima qu’on n’y commette pas, en le réalisant, certaines erreurs (limitant la liberté, la sécurité, les désirs et les activités de ses usagers) et qu’au contraire on veille à y inclure tous les éléments qu’on sait être sources de motivations, de plaisirs, de relations, d’activités…
Des pratiques spécifiques et ajustées : afin notamment que les manières de réaliser et d’entretenir ce jardin soit cohérentes avec sa nature de jardin de prendre-soin. Pour cela, il faut que ces manières non seulement ne provoquent ni nuisances ni pollutions, mais veillent également à vivifier l’autonomie et les capacités des usagers, ainsi qu’à veiller à tout ce qui peut ménager et accroître les occasions de relations entre les usagers et les habitants (animaux et végétaux) du jardin. D’où le recours à des pratiques souvent issues du champ de l’écojardinage, de la permaculture, etc.
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