Un jardin thérapeutique – pour quoi ? (Usages et vocations)
Là aussi, grand éventail d’usages, depuis les simples plaisirs et effets de la contemplation (dans cet établissement entouré par la ville, un grand atrium intérieur, non accessible, offre néanmoins à plusieurs salons et salles la vue apaisante sur une végétation luxuriante et dépaysante) jusqu’aux jardins centrés sur les activités, sociales, thérapeutiques, horticoles…
Le jardin thérapeutique n’est pas toujours dédié à un seule vocation, consacré à un seul usage. Mais souvent, dans les petits jardins thérapeutiques, un aspect domine, qui reflète les objectifs principaux, les usages principaux qui en sont faits. Les dominantes les plus courantes :
- Jardin sensoriel : l’accent est mis sur tous les supports – végétaux, matières, matériaux… – permettant d’accroître (et de mener des activités avec) les ressentis sensoriels (odeurs, sensations tactiles, sons particuliers, tableaux végétaux…).
- Jardin horticole : quand le moteur du jardin est le jardin lui-même (plantations, entretien…), les activités de jardinage, les lopins individuels, le potager collectif, etc.
- Jardin détente : objectif modeste… mais essentiel, surtout quand les événements, les situations vécues dans l’établissement provoquent anxiété ou stress. Ces jardins veillent surtout à favoriser l’apaisement et le dépaysement.
- Jardin social : conçu avant tout pour être un lieu agréable servant de cadre aux échanges, rencontres, jeux, etc., pour les habitants de l’établissement et leurs proches, ou entre des publics d’âges différents (actions intergénérationnelles). L’attention est portée sur les éléments de confort (fauteuils, tables, places ombragées, etc.), de sociabilité (terrasse-café, espace de jeux pour les enfants à proximité, grand espace protégé de la pluie et du vent, etc.).
- Jardin de marche et de sport : essentiellement conçu comme un lieu-support pour ceux qui ont besoin de marcher, de courir, d’avoir des équipements pour des activités sportives ou rééducatives, etc.
Il faut évoquer enfin les très nombreux jardins n’ayant pas une vocation (ou deux) dominante, mais plusieurs, voire qui tentent de toutes les inclure.
C’est parfois mauvais signe, témoignant de ce que le jardin est un peu fourre-tout, pas vraiment bien pensé ; et parfois très positif, quand ce sont des jardins qui arrivent à mélanger des atmosphères et des usages différents, et ne se laissent pas classer facilement !
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