Jardin partagé
Rappel : ces recommandations sont des exemples ou illustrations ; ne sont pas des recettes ; ne sont pas exhaustives ; ne sont pas forcément les plus essentielles ; ne sont pas ajustées à la situation particulière qui vous amène ici ; ne remplacent pas celles qui naîtront par travail commun de professionnels et des usagers… Donc : prudence ! |
Le jardin thérapeutique constitue un espace commun à ses usagers. Qui doivent donc y respecter les principes et les règles qui ont été déterminés pour cet espace commun.
Si la nature particulière de cet espace collectif, commun, présente beaucoup d’avantages (quand ces règles et principes reflètent les désirs, besoins et principes de la majorité des usagers, évidemment !), elle produit également quelques inconvénients.
Notamment des frustrations ; une plus grande difficulté à investir le jardin, à s’y sentir comme dans le sien ; un risque de réduction de la diversité des pratiques, des ambiances, etc.
Dans les lieux de prendre-soin, à l’intérieur des bâtiments, on ne peut pas toujours (se sentir libre de) faire ce que l’on veut… Qu’au moins le jardin tente de proposer le maximum d’occasions de nourrir cette liberté !
On favorisera donc la transformation, dès que c’est possible, d’une partie du jardin commun en jardin communautaire, ou partagé.
Jardin partagé : espace toujours commun (certaines règles et principes y existent aussi) mais où chaque personne peut disposer d’une parcelle, d’un lopin, d’un massif, etc. (plus ou moins grand, surélevé ou non, prêt ou à préparer, etc.) : individuel et placé sous sa responsabilité et dans lequel, moyennant le respect des règles générales, elle est libre de faire ce qu’elle veut (un potager ou un massif de roses), de cultiver ce qu’elle souhaite (des fruits ou des fleurs), à sa manière (classique ou non), à son rythme, etc.
On peut s’inspirer, pour la manière d’en rendre le fonctionnement le plus démocratique et convivial possible (comme pour élaborer le règlement intérieur), de ce qui se pratique déjà dans de très nombreux jardins de ce type. Beaucoup de ressources et de liens sont en ligne sur le site du Réseau national des jardins partagés.
A noter qu’il est possible, souhaitable même, quand l’espace est grand, d’imaginer un partenariat entre l’établissement et une association : en échange de la libre disposition d’une partie du terrain pour créer ce jardin partagé, cette association en assure la gestion, l’animation, etc. Nombreux avantages, dont : s’y retrouvent ainsi usagers de l’établissement et usagers vivant dans le quartier, de tous âges et toutes situations…
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Sommaire de cette sous-rubrique :
La réalisation – recommandations – Introduction
- Emplacement
- Vue(s) et lumière(s)
- Espaces et ambiances
- Jardin partagé
- Accès et accessibilité
- Sécurité (clôtures et haies)
- Entrées, chemins, circulation…
- Signalisations et repères
- Mobilier
- Un jardin de prendre-soin et de vie
- Architecture, design, etc.
- Plantations
- Animaux
- Les quatre éléments
- Choses et objets
- Sens (et sensorialité)
- Des labels ?